Le soleil se levait déjà et les oiseaux hurlaient de tout leur poumon. Peut-être était-ce pour réveiller le malheureux qui n'avait point entendu son réveil sonné ! Soit, tout était calme. La nature était déjà en mouvement, la rue était déjà visitée par quelques voitures, tandis qu'au numéro 10 de la rue des Vallès, route principale menant tout droit à Londres, seuls des respirations lentes et paisibles sifflaient l'air.
Dans une chambre à l'étage, un garçon endormi était à moitié couvert par une couverture. Il paraissait si innocent et si inoffensif dans cette position là. Etendu de tout son long sur le dos, en caleçon, les traits détendus. Son réveil sonna à nouveau. Morgan A. Darwin, réveillé en sursaut, bondit sur ses deux jambes, l'air effaré. Il avait pris soin de placer deux alarmes. Une à son réveil, écoulée déjà depuis une heure, ainsi qu'une pour quitter la maison et arriver à temps à l'aéroport de Londres. Il semblerait que les rôles aient tourné pendant la nuit ... Il prenait donc la place de l'endormi qui ratait son réveil ...
Il remplit ses poumons d'air et hurla, pour évacuer son stress avant de se préparer le plus rapidement possible ... Ensuite, pour réveillé ses parents qui eux seuls avaient le pouvoir de l'ammener à l'aéroport. Ne pas arriver en retard, ne pas arriver en retard. Il courut dans sa salle de bain personnelle en fauchant au passage, ses affaires soigneusement préparées la veille. Il se dévêtit passa une minute sous le filet d'eau avant de sauter dans ses fringues et de descendre - ou courir - dans les escaliers pour préparer son petit-déjeuner qu'il avalerait en vitesse dans la voiture.
Mais ce qui l'inquiétait, ce n'était non pas le fait qu'il prenne trop de temps, mais plutôt que ses parents en prennent trop.

- Mamaaaaaan ! Papaaaaaa ! DEBOUUUT, ON VA ÊTRE EN RETARD !

Morgan déverrouilla la porte à l'arrière de la maison et shoota dedans. Il entreprit de porter sa valise à la voiture en agrippant la anse. Roulant facilement sur le carrelage de la cuisine puis sur la terrasse, ce fut plus périlleux pour traverser la pelouse.
Ses parents l'obligeai à garer sa voiture, derrière la maison. C'était plus sûr, disaient-t-il. Mais le jeune garçon trouvait que c'était plus lent, pour le moment. Il abandonna ses bagages à la voiture et courut vers la grille. Sous ses pieds, le gazon bien tondu avait laissé place aux graviers qui formaient une allée pour les voitures. Il souleva les verrous et tapa le code pour désactiver l'alarme et revint dans la cuisine. Ses parents, endormis et en pyjama, prenaient un café en baillant.

- Papa, elle est où la télécommande pour ouvrir la grille ?

Edward Darwin, homme robuste âgé d'une quarantaine d'année, lui montra d'un signe de tête une corbeille en osier située sur un radiateur. Mh, vraiment sa place. Morgan se précipita dessus, attrapa la mini-telecommande dernière technologie, et fila dehors. Il appuya sur le bouton en murmurant à la grille de s'ouvrir plus vite. Il ouvrit ensuite le coffre de la voiture sans parvenir à porter sa valise à l'intérieur. Il souffla un instant, contemplant le ciel un instant. Il faisait beau, quelques nuages cotonneux s'étendait vers l'ouest alors que le soleil brûlait à l'est. Le vent doux d'automne caressait son visage sans violence en faisait balancer ses cheveux avec un effet relaxant. Les arbres qui perdaient leurs feuilles se balançaient aussi calmement et apaisait le retardataire. Ses pensées bifurquèrent vers l'Université et vers ses années déjà passées dans sa maison. Le bonheur, l'indépendance, la liberté. Il allait quitter ce paradis luxueux et bourrer d'amour pour se faire plein d'amis, et pour connaître tout un nouveau monde. Tout s'était bouleversé ... Il revînt à l'interieur.

Mais dépêchez-vous ! On devrait être en route !

[...] Ses parents, habillés chics et sans plis, avancèrent côte à côte sur la terrasse. Un sourire faux aux lèvres, trop différents de qu'ils étaient avec lui. Morgan détestait sortir de chez lui accompagné de ses deux parents. Ils étaient complètement faux, pas naturels du tout et s'adressaient à lui comme si s'était un jeune prince qu'ils ne connaissaient pas. Le temps qu'ils s'installent dans la voiture, il avait encore le temps de courir deux fois le tour du quartier où ils habitaient ... Morgan se précipita dans la maison, lançant au passage " La valise ! " à son Père pour qu'il la pose dans le coffre. De nouveau à l'intérieur, il fila dans sa chambre. Il enfila alors son sac, ferma la porte de la maison sans fermer à clé et entra dans la voiture. Son Père sifflotait un petit air joyeux sous les éclats de rire de sa Mère. Le coffre était fermé et la grille ouverte. Ils étaient prêts pour s'en aller !
Enzo mordit à pleines dents dans son déjeuner, un sandwich au choco. Le trajet dura peu de temps. Mr. Darwin appuyait à fond sur l'accélérateur mais le moteur de la petite voiture ne montait pas beaucoup au dessus de 130 km. Ca avait le sérieux inconvénient de le fruster beaucoup mais au moins, il n'y avait pas de seconde dispute. Dès qu'ils se garèrent sur le parking plein air, Morgan se précipita derrière la voiture, ouvrit le coffre et y arracha la valise. Il fila ensuite dans l'aéroport, suivis de... loin, par ses parents.

Sifflements, annonces de l'accueil, beaucoup de brouhaha dans une matinée. La grosse horloge de la gare affichait 10h50. Quelques étapes plus loin, il se retrouvai au milieu de la foule qui attendai comme lui l'avion pour les Etats Unis. Il vit ses parents au loin, et s'exclama :

- Allez ! Il part dans quatre minutes ! S'alarma-t-il en jetant un oeil à une petite horloge.

[...]

...] Non mais vous vous rendez compte ? L'université, waw ! Je m'amuse comme jamais et je peux enfin chanter comme bon me semble. Enfin, je ne m'amuse plus tellement depuis qu'ils nous ont mélanger avec les filles, mais je crois que ça ne mettra pas thermes à mon bonheur. J'ai enfin eu ma voiture, je crois qu'elle va bien me servir. Pour répondre à tes question, maman, je dors bien, je mange bien, et non je n'insulte pas les adultes. Voilà, bisous à vous deux,

Morgan.

Morgan est tout d'abord un garçon simple. Il aime la vie, ses amis et la musique. Il est d'un tempéremment un peut fou-fou, genre saute de partout. Il vit pour la musique et ses amis, ce qui lui donne la réputation d'être assez amical. Il aime la liberté, vagabonder en ville, en bande ou seul, il s'en fiche. C'est quelqu'un de débrouillard et de responsable.

Morgan a des cheveux noirs ni courts ni longs variant au brun foncé selon la saison.